• Je reviens de nouveau sur ce qu'il s'est passé dans les locaux de Charlie Hebdo ce mercredi, sur ce fameux attentat surnommé le 11-septembre français qui a touché en plein coeur notre pays.

    Le peuple français est profondément secoué par cette attaque monstrueuse, car elle s'en est prise certes à des personnalités françaises, mais surtout à la liberté d'expression qui nous est tous très chère. C'est cette liberté de s'exprimer, de penser qui permet une entente sur le territoire, qui permet le choix d'opinions et de croyances, qui permet à chacun d'être libre dans le sens le plus essentiel du terme.

    Cependant, cette liberté d'expression (puisqu'ici il est question de celle-ci) n'est pas infinie et a des limites définies par la non-attaque et le respect de l'autre. Ainsi, il est prohibé de tenir en public des propos racistes ou discriminatoires.

    Ainsi, laissez-moi vous citer un exemple : le cas Dieudonné.

    Vous n'êtes pas sans savoir la dernière polémique qu'il y a eu autour de l'humoristique : il s'apprêtait à débuter une tournée de spectacles, mais a été brusquement stoppé dans sa démarche.

    La raison ? Son humour aurait une tendance antisémite.

     

    Cependant, les règles ne semblent pas être les mêmes pour tous. Car en application, les limites de la liberté d'expression s'avèrent très floues, à tel point que l'on peut jouer avec les interdits. Et pour cela, je vais prendre l'exemple principal qui me pousse à écrire cet article : les caricatures du Prophète Mohamed de Charlie Hebdo.

    Ces caricatures sont moqueuses et insultent clairement la religion musulmane. Je prends le cas de l'Islam, mais le journal s'est aussi amusé à parodier le christianisme.

    Mais face à ce manque de respect évident d'une religion, de croyances et donc d'une partie du peuple français, la justification est simple : c'est juste pour rire !

     

     

     

     

     

     

     La liberté d'expression doit être la même pour tous et aucune variabilité de ses limites n'est acceptable.

    De même que la liberté d'expression ne doit pas permettre le manque de respect et l'insulte du peuple français.

     

    A bon entendeur.


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  • — Bonjour, excusez-moi de vous déranger, j'aimerai vous poser une question.

    — Bonjour. Allez-y !

    — Pourquoi portez-vous le voile ? ... Sans vouloir vous offenser bien sûr.

    — Ne vous en faites pas, cette question est si j'ose dire légitime aujourd'hui. L'Islam est présenté comme un alien, une chose qui vient semer le désordre et qui n'a pas sa place en France. Du coup, l'Islam suscite la curiosité et la haine. C'est pour cela que votre question est légitime.

    — Ah...

    — Mais ce n'est pas normal. Aujourd'hui, votre question ne devrait plus être posée. Elle traduit une réalité grave : l'Islam et les musulmans ne sont pas intégrés en France, alors que des immigrés musulmans sont présents dans ce pays depuis des décennies.

    — ... C'est vrai.

    — Ça signifie que les valeurs de la France, à savoir "liberté, égalité, fraternité" ne sont concrètes que partiellement, ou plutôt : elles ne s'appliquent qu'à une partie des Français. Dans notre société et bien que les politiques s'obstinent à dire le contraire, les musulmans (et les immigrés) ne sont pas égaux aux autres individus, ils sont discriminés et cela est en partie la faute des médias.

    Par exemple, à un emploi se présentent deux candidats : un blanc et un mâte de peau. Ils ont les mêmes compétences et les mêmes types d'expérience : tous deux répondent aux critères de l'emploi. Pourtant, ça sera le blanc qui sera choisi.

    Tout aussi grave, il n'y a pas de réelle liberté de religion et de pratique religieuse : de plus en plus, l'expression des convictions religieuses est proscrite et en particulier à l'égard de l'Islam, au sein de l'entreprise, des écoles et dans l'espace public.

    — Hm.

    — La France se vante d'être le pays des Droits de l'Homme, mais n'effectue pas sa mission : la France n'est pas le pays de la liberté, de l'égalité et de la fraternité, puisqu'en encore une partie du peuple est méprisé et discriminé.

    Et la France a montré son absence de détermination pour combattre ce problème, voire sa volonté de l'aggraver, en 2006 lors de la promulgation et de la mise en pratique de la loi contre les signes religieux dans les écoles.

    — Mais c'est parce que la France est un pays laïc.

    — La laïcité, je n'ai rien contre cela. Si elle permet le respect des différentes croyances et pratiques tant qu'elles ne nuisent pas à autrui, et si cette laïcité n'empêche pas la liberté de pratique religieuse. Mais cette limite est très mal définie en France, du coup il est possible pour les politiques et le gouvernement de jouer sur l'ambiguïté et d'émettre des lois sans avoir réellement à se justifier, puisque la laïcité n'est pas clairement définie.

    — Si, la laïcité est à l'origine la séparation de l'Etat de l'Eglise.

    — Exactement, c'est cela à l'origine. Mais aujourd'hui, cette définition tient-elle toujours ?

    En France, il n'est plus question de laïcité, mais de laïcisme. Est-ce que vous savez ce qu'est le laïcisme ?

    — Non...

    — Le laïcisme, c'est lorsque l'Etat souhaite réduire la religion et la pratique religieuse à la seule sphère privée.

    — Rien d'anormal, c'est un peu le but du gouvernement : créer une neutralité...

    — L'Etat se doit d'adopter une position neutre et dénuée d'influence religieuse. Mais le peuple est en droit d'être libre de pratiquer la religion qu'il veut tant qu'elle ne nuit pas à autrui. C'est pour cela qu'en France, il n'est plus question de laïcité, mais de laïcisme et ça, c'est grave. Ça implique la promulgation de lois au nom d'une laïcité qui n'en est plus une !

    En quoi porter le voile dans une école nuit-il à quelqu'un ou à l'enseignement scolaire ? Au contraire, la liberté de porter les signes religieux référents à nos croyances promut la mixité sociale, donc l'ouverture d'esprit et favorise le combat contre le racisme et la discrimination.

    Pour en revenir à votre question, je n'y répondrais pas.

    — Pourquoi s'il vous plaît ?

    — Ce n'est pas contre vous, mais je n'ai pas à justifier mon habillement. Iriez-vous demander à un prêtre pourquoi s'habille-t-il de sa tenue religieuse ? Non. Iriez-vous demander à un juif pourquoi porte-t-il une kippa ? Non.

    Alors je ne vous répondrai pas. J'ai mes raisons, des raisons réfléchies et mâtures, mais la France se prétendant être le pays de la liberté et de l'égalité, alors je vais faire comme si j'étais libre de pratiquer et non-discriminée pour mon voile.

     

     

    « Pourquoi portez-vous le voile ? »


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  • Réaction et réflexion à la vidéo suivante : http://www.demotivateur.fr/article-buzz/ils-l-ont-appel-e-la-femme-la-plus-laide-du-monde-mais-ce-qu-elle-leur-a-r-pondu-ensuite-est-d-une-beaut-sans-nom-j-ai-encore-les-larmes-aux-yeux--1121

    J'ai beaucoup aimé la conférence qu'a donné cette jeune femme.

    Tout en nous encourageant à nous donner à fond, elle soulève ici une question très importante et intéressante : qui sommes-nous et qu'est-ce qui nous définit exactement.

    Dans le cas de la jeune fille dont on parle, son apparence extérieure la définissait aux yeux des autres, jusqu'à ce qu'elle décide de se donner une autre définition, sa propre définition et qu'elle réalise, comme elle le dit si bien, que sa vie est entre ses mains et uniquement les siennes.

    A travers cette vidéo, elle met aussi en avant le poids de la société et les contraintes qu'elle impose : si tu ne corresponds pas aux standards de normalité/beauté/opinion, alors tu es exclu ou au mieux, appréhender.

     

    [ Je ne blâme pas ceux qui sont dans cette normalité. Ce que je veux dire est plutôt qu'être dans cette normalité pour y être et seulement pour cela est très dangereux. Cela révèle un personnage sans personnalité, obsédé par l'opinion qu'ont les "autres" de lui, qui a peu confiance en lui, etc. ]

     

    Si nous voulons pousser plus loin, la vidéo nous amène aussi à revenir des points essentiels.

    Principalement la remise en question de l'apparence physique : la société nous a amené à vénérer notre apparence, puis à la concevoir en fonction de standards qu'elle a elle-même mis en place.

    Ainsi, "l'apparence ne fait pas tout". Bien que cela ne soit pas nouveau, beaucoup trop l'oublient et se limitent à cette surface pour émettre un opinion sur autrui (bien que cela soit un réflexe purement naturel). Mais le fait est que si l'apparence ne "convient" pas à la société, alors l'individu est marginalisé et l'on se montre méfiant.

    Tout cela pour revenir au premier point que j'ai mentionné : notre apparence continuera éternellement de nous définir (les mentalités ne changeront pas d'un jour au lendemain). Cependant, il est possible de ne pas laisser se définir et cela quand nous réalisons que notre vie est uniquement entre nos mains.

     

    Vient ensuite une dernière problématique : ne plus se focaliser sur ce que la société nous force à considérer comme primordiaux et qui, soit-disant, nous définissent (l'apparence, le réseau social, etc.) et revenir à des choses plus importantes, plus nécessaires et l'exemple qui me vient en premier à l'esprit est celui des bouddhistes qui s'exilent dans des grottes pour se livrer à la méditation, à la réflexion sur ce qui les entourent.

     

    Le problème reste qu'il n'y a pas la place à la différence.


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  • Aujourd'hui, je me suis demandée comment j'expliquerais la non-validité de la théorie de l'évolution darwiniste (qu'on ne présente plus) à quelqu'un. Je n'ai pas cherché des arguments scientifiques ni pour répondre à cette question ni pour rédiger ce texte.

    Les individus qui soutiennent la théorie darwiniste, ou tout du moins qui lui accordent du crédit, admettent une chose fondamentale : que l'Homme est issu d'animal, donc lui-même animal.

    Cela revient alors à admettre que l'évolution, telle que décrit par Charles Darwin, aurait permis la "création" de caractéristiques psychologiques propres à l'Homme, tel que le sentiment de culpabilité, la pudeur

    Or, l'évolution darwiniste ne concerne que l'aspect biologique de la Vie : elle expliquerait une façon de concevoir la création des différentes espèces et notre présence sur Terre.

    Il est tout simplement impossible d'admettre que l'évolution a permis à l'Homme d'être ce qu'il est aujourd'hui, sur le plan psychologique tout du moins. Car si l'Homme ne possédait pas toute cette complexité psychologique, il ne serait pas l'Homme mais un singe et rien de plus.

     

    J'aimerai toutefois attirer votre attention sur des capacités cérébrales, tel que la mémoire et l'apprentissage que le Primate partage avec l'Homme : ces capacités-ci concernent le cerveau. (qui lui, peut-être tout à fait sujet à évolution)

    En fait, l'évolution selon Darwin tient debout sur tous les points : un développement du cerveau au fil des millénaires aurait très bien pu permettre aux capacités de mémoire et d'apprentissage, voire de langage, de se développer pour devenir ce qu'elles sont (chez l'Homme).

    Mais l'aspect psychologique de l'Homme est ce qui fait tomber cette théorie : la théorie darwiniste ne répond pas à la question de la complexité psychologique humaine et n'explique de fait pas la présence de l'Homme sur Terre.

     

    J'ajouterai pour finir que les sentiments correspondent à une caractéristique propre à l'Homme et c'est l'une des chose qui le différence de l'animal.

     

     

     

    Note : Les animaux ne sont pas capables de développer des "sentiments" au sens strict du terme. On parle ici d'émotions, tel que la peur ou la joie, mais pas de sentiments (qui consistent en l'intégration de ces émotions) et qui sont propres à l'Homme.


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