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    [ newart:since 09.13.14 ]

  • Dans ses livres, Soral nous parle régulièrement d'un phénomène terrible et dangereux : la féminisation du monde du travail, expliquée par une tertiarisation du travail. Il y a de moins en moins d'emplois physiques et l'homme n'a alors plus l'occasion d'exprimer sa nature première.

    Nous ne sommes plus à cette époque où les femmes étaient employées à la cuisine et à la couture, les hommes à transporter le bois. A cette période, la valeur travail d'un salarié était mesurée à sa force physique, mais aujourd'hui, la valeur travail d'un salarié est mesurée à ses capacités intelectuelles, aux études qu'il a faites.

    Or, les femmes ont tout autant de capacités intellectuelles que les hommes : résultat, ça leur fait plus de concurrence. Petite note à part : amusant que l'on assimile féminisation du travail à "intellectualisation" du travail, Soral ne nous rabâche-t-il pourtant pas que les femmes sont limitées intellectuellement et sont incapables de réflexions objectives et poussées ?

    Alors oui, quand Soral parle d'une catastrophe sociétale, c'en est une, mais pour les hommes uniquement.

    Toutefois, cette évolution du monde de travail permet aux femmes d'être mises à l'égal des hommes, bien que pléthore d'obstacles empêchent encore une égalité réelle des sexes dans le monde du travail. Mais ça, Soral n'en parle pas, car peu importe de la condition des femmes : tout ce qui compte, c'est le bénéfice qu'en tirent les hommes.


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  • Je n'aime pas les gens qui n'ont pas l'esprit ouvert. Après, bien sûr, personne ne dira "ouais, moi, je suis fermé d'esprit", mais le truc c'est qu'il y a deux ouvertures d'esprit. La vraie et celle dont tout le monde se réclame fièrement, mais qui existe chez tout le monde en fait.

    L'ouverture d'esprit telle que tout le monde l'entend, c'est être capable d'écouter quelqu'un dire quelque chose, exprimer un point de vue qui nous déplaît, qui nous contredit, sans lui dire "ta gueule". Mais ça — le respect d'autrui, la liberté d'expression —, c'est la base d'une société un minimum en bonne santé. Tout le monde a cette ouverture d'esprit, sinon tu ne serais même pas dans la même pièce que moi.

    La vraie ouverture d'esprit, celle dont moi je parle, c'est celle où tu n'as pas de préjugés. Ne pas avoir de préjugés, c'est ne pas avoir de limites à ta zone de confort et c'est pour ça que quelqu'un qui n'a aucun préjugé n'existe pas.

    Je vais te donner un exemple : un chrétien parle avec un athée. L'athée lui dit "moi, voilà, j'ai des choses à te dire, ta religion c'est de la merde", le chrétien accepte de l'écouter parce que genre il est ouvert au débat tout ça, et l'athée casse sa religion devant lui. Le chrétien va vouloir casser ses arguments, en prétendant qu'il a été tolérant et ouvert d'esprit et qu'il a accepté de l'écouter ; mais à aucun moment, ce chrétien — ni même cet athée — n'ont été ouverts au débat et encore moins ouverts d'esprit.

    Être ouvert d'esprit, c'est être capable de remettre entièrement en cause ce en quoi on croit, même si on y croit depuis toujours, c'est être capable de remettre en cause les piliers de notre vie et de notre existence. Et ça, pas tout le monde est capable de le faire. Parce que si on commence à déconstruire les fondements sur lesquels on a bâti notre vie — une relation dans laquelle on est depuis 10 ans, nos études dans lesquelles on est depuis cinq ans ou même notre voie professionnelle, nos croyances personnelles, etc. —, c'est prendre le risque de tout "perdre" et quand on perd tout, on se retrouve sans rien, plongé dans une zone d'inconfort.

    L'être humain est un être vivant et tout être vivant est mû par une volonté de vivre. L'instinct de survie chez l'homme ne se résume pas à une sensation de faim ou de soif, ou une envie de dormir, mais c'est aussi un instinct de survie psychologique qui nous pousse à rechercher des situations de confort et de sécurité. C'est dans la nature de l'être humain d'avoir des préjugés.

    Bien sûr, encore une fois, personne ne dira qu'il a des préjugés et tout, mais généralement, ceux qui disent qu'ils n'en ont pas sont les premiers à en avoir. On a tous des préjugés, des idées préconçues, des idées arrêtées, sinon on est pas en bonne santé mentale. Le truc, c'est que reconnaître les préjugés qu'on a et sur quoi on les a, c'est le premier pas vers la guérison.

    Est-ce que chercher à repousser les limites de notre ouverture est contre-nature ?

    Jamais je ne pourrais dire que je suis entièrement ouverte d'esprit, mais j'ai le droit de chercher à l'être au maximum.

     


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  • Je viens d'avoir une drôle de réflexion.

    Economiquement parlant, il n'y a aucun intérêt à cesser la production de produits animaliers et d'origine animale. La révolution que veulent entreprendre les végans est vouée à l'échec en tant que telle : elle n'aboutira pas.

    Cependant, la production de produits animaliers cessera nécessairement à un moment donné.

    En effet, la population mondiale croit plus rapidement que la démographie animale (en tout cas, celle des animaux de consommation). Les deux courbes se croiseront à un moment donné et il y aura un choc : soit toutes les espèces disparaîtront et nous ne pourrons plus les manger ; soit nous arrêterons d'urgence toute consommation de produits animaliers, préservant la vie animale ; soit les prix se contentent de monter en flèche et la viande (et autre produit d'origine animale) devient un produit de luxe.

    En fait, quoi que feront les végans, la condition animale ne changera pas pour autant. Pire, ils pourraient ralentir l'arrivée de ce choc et leur lutte serait ainsi contre-productive.

    C'est l'économie et la démographie qui se chargeront du sort de ces bêtes.


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  • Les trois règles.

     

    « Si tu veux t'améliorer en écriture, que cela soit en poésie ou en littérature, il y a trois règles à respecter.

    La première est évidente, mais souvent mise de côté : si tu veux écrire, lis en premier. Tu ne peux pas reproduire sur le papier quelque chose que tu connais pas et dans lequel tu ne baignes pas.

    La seconde est contradictoire, mais nécessaire : imite, puis crée. Imite les réalités déjà existantes, puis tu pourras créer une nouvelle réalité, la tienne.

    La troisième s'applique à tous domaines confondus : écris, tous les jours. Si tu veux progresser de façon efficace et rapide, tu dois t'imposer une discipline de fer. Impose-toi un nombre de mots à atteindre et chaque jour, produis. Quelque soit la qualité, quelque soit le thème, produis quelque chose.

    C'est de cette manière que tu pourras assurément progresser. »


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  • De l'inanité de lire des livres.

     

    « Cela ne sert à rien que de lire des gens qui pensent comme toi et qui écrivent des livres qui disent la même chose que toi.

    Sur un sujet donné, si tu penses x, lis un livre qui dis - x. »

     

     

    « Par exemple, je ne dirais pas que je suis féministe, parce que les idées du féminisme en France aujourd'hui ne sont plus les miennes, mais admettons que je le sois (féministe).

    Ne perds pas ton temps à lire des livres pleurnichards qui répètent qu'il est intolérable de voir que le sexisme existe encore en 2016. De même, lire des livres contre le racisme ou l'homophobie est inutile : à quoi cela va-t-il te servir de lire un livre qui t'explique que les noirs sont discriminés sur le marché du travail ou que les homosexuels doivent se cacher ? Sors de chez toi et tu auras résumé en une fraction de seconde ce qu'un imbécile a mis 300 pages à expliquer.

    Pour reprendre l'exemple du féminisme, lis plutôt des livres qui viennent critiquer le féminisme.

    Attention cependant : la plupart des livres qui critiquent le mouvement féministe parlent en réalité des origines historiques du mouvement. Or, ce mouvement n'est pas un mouvement universel : il a démarré à des périodes différentes, dans des circonstances différentes et a ses figures spécifiques selon le pays. Rares sont en réalité les livres qui mènent une critique intéressante de la pensée féministe (puisque c'est la pensée et non pas la création du mouvement qui est intéressante ici), parce qu'il est politiquement incorrect que de dire que l'égalité des salaires entre les sexes n'est pas justifiée.

    Mais ils se trouvent. Et ce sont ces livres qui enrichissent l'argumentaire et l'esprit critique. »

     

     

    « Lire des livres qui abondent dans le sens de ton opinion est inutile.

    Pire, ils participent à la destruction de ton esprit critique. Ils t'empêchent de voir la critique comme constructive et objective, te poussent à te complaire dans tes idées sans jamais les remettre en question.

    Tu n'acceptes plus de voir et d'admettre ce qui n'abonde pas dans ton sens, tu vis dans une réalité construite pour correspondre à tes idées.

    Un très bon exemple est la paranoïa de l'extrême droite selon laquelle les immigrés voleraient le travail des citoyens. »


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